Adieu meringues
jeudi 24/03/2005
S’étant pourtant souvent posé la question
Sans jamais y trouver de réponse agréable
Elle abandonnait son corps mûr et malléable
A l’ennui, parfaisant son éducation.
Elle savait à merveille faire des meringues
Reprisait, récurait, décorait avec soin
On ne l’eut qu’exigé, elle aurait fait les foins
Elle était si parfaite qu’ils en étaient dingues
Un jour sa main s’aventura dans les tréfonds
De son âme. Ah, la découverte insoupçonnable !
Jamais elle n’aurait cru être aussi ébranlable !
Adieu foyer, livres, cahiers, adieu meringues !
Elle éconduit tous ceux qui lui faisaient du gringue
Et s’adonna, entière, à la masturbation.