Blade 3
lundi 13/12/2004

Le truc bien des film d'action, c'est que c'est un bon filon commercial. Quand on en fait un on en fait plusieurs. Rsultat, si on en voit un qui nous plaît, on aura droit à une suite. Le corolaire c'est que la suite est toujours moins bonne (c'est pas vrai tout le temps mais peu importe). Blade 3 est donc enfin arrivé après le 2, avec son long manteau et son long couteau.

La suite n'étant pas fidèle au précédent opus, la déception est grande (okay il fallait s'y attendre). Toutefois la première suite ne l'était pas, il n'y avait de raison que celle-ci soit conforme à l'épisode précédent. Mais a-t-on déja vu une telle volonté de saper tous les élément positifs de Blade 2. Toute la thématique présent dans cette dernière (et la précédente) de la chaine alimentaire, de la chasse, qui mange qui, qui est au-dessus des autre, etc. envolé. Blade le 50% humain, 50% vampire, 100% chasseur laisse place à Blade guerrier. Fini la panthère qui guette sa proie et fond dessus silencieusement, désormais on a une sorte de Conan le Barbare qui grogne en sous-pull rouge (pourquoi pas un cache-nez) qui se bat avec John Doe. Dailleurs fait-il là ? Et pourquoi il bouffe du goth sur du velvet underground. Et pourquoi il accepte de bosser avec une punk-Tony&Guy horipilante. Bon, oui, c'est normal, c'est des vampires ils peuvent s'entendre entre eux. Par contre Blade, n'a rien avoir avec les deux ados qu'il traîne derrière lui. Ok ils sont, super bien foutut mais qu'est il sont chiant. L'une à un ipod greffé dans les oreilles parce qu'elle le vaut bien, l'autre enchaine les blagues foireuses sans aucun scrupules. On se croirait aux grosse têtes. Enfin la tatane, puisque c'est l'élément clé du film est complètement râté. Tout est soit en gros plan soit en plan moyen où il y a toujours quelque chose pour caché ce qu'il y a a voir, c'est à dire un bras qui tombe, un uppercut bien placé ou une tête qui explose.