Le café et la bière
lundi 15/11/2004

Moi j’en étais à mon premier café
Et je n’arrêtais pas de te fixer
Au point que mon breuvage avait refroidi
Ey que j’ai voulu d’un coup être resservi.
Je me levais alors pour aller au comptoir
Et j’ai à peine eu le temps de t’apercevoir
Que je te bousculais en renversant
Ma tasse sur ta chemise entre tes seins naissants.
Toi tu en étais à ta sixième bière
Et un peu pompette tu m’as dit toute fière
“Au lieu d’aller chercher du sopalin
Essuie avec ta langue ça sera aussi bien !”
Croyais-tu qu’il me manquerait le courage
De m’exécuter parce que j’étais trop sage ;
Quoi qu’il en soit j’ai fait ce que tu m’as dit
Et entre tes tâches de rousseurs tu as rougi.
Enfoui dans ton corsage, j’ai pensé d’ailleurs
Que le café aurait mieux coulé sur ton tailleur
Qu’il aurait traversé incidemment
Pour que j’ai à essuyer tes beaux collants.

GN