Ramonotone
mercredi 03/11/2004

En réécoutant les Ramones récemment, une nouvelle dimension de leur oeuvre bien trop souvent occultée (pour des raisons politiques à n'en pas douter) m'est apparue : faute d'avoir révolutionné le rock, les Ramones ont en tout cas révolutionné les mathématiques. Le nombre de permutations possibles au sein d'un ensemble contenant y éléments est égal à y! (si y=3 on a un nombre de permutations égal à y!=3x2x1=6). Ainsi si l'on raisonne à partir des 5 axiomes de Peano (axiomes qui régissent les mathématiques enseignés à l'école), avec 3 accords (a,b,c) on ne peut écrire que 6 chansons  {(a,b,c) (a,c,b) (b,a,c) (b,c,a) (c,b,a) (c,a,b)}.

En mathématique ramonienne par contre, le nombre de permutations au sein d'un ensemble de 3 éléments s'élève à nettement plus. Avec seulement 3 éléments (les 3 cris “ one, two, three, four… ”, “gabba gabba hey ” et “ hey ho let's go ”) le répertoire de ces chevelus en perfectos noirs et jeans déchirés atteint un total de 173 titres. Espérons que l'étude, pour l'instant encore incomplète, des titres de leurs chansons, de leurs textes, et des accords qui les composent permettra, en définissant les axiomes manquant, de restituer aux Ramones la place qui leur est due dans l'histoire des mathématiques.